Energies renouvelables en Afrique : le solaire en tête des investissements au cours des dix dernières années, la France parmi les plus importants investisseurs
- Au cours des dix dernières années, les investissements dans l’énergie solaire en Afrique se sont élevés à 20 milliards d'USD, suivi de l'éolien avec près de 12 milliards d'USD.
- L'Afrique du Sud domine le classement en valeur (17,7 milliards d'USD) et en nombre de transactions (95) à la fois en tant que nation cible, et en tant que sponsor avec 77 transactions.
- La France (30), le Royaume-Uni (25), l'Italie (23), les États-Unis (23) et l'Espagne (18) ont été les principaux investisseurs étrangers.
Plus de 34,7 milliards de USD ont été investis dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique entre 2011 et la fin de l’année dernière. L'énergie solaire, avec 20 milliards de USD, et l'énergie éolienne, avec 12 milliards de USD, sont les secteurs les plus importants du continent, comme le révèle une étude interne réalisée par le cabinet international Linklaters*.
Bertrand Andriani, associé en Energie & Infrastructure et co-responsable du groupe Afrique francophone de Linklaters, a déclaré :
« L’Afrique est de plus en plus attractive et offre de grandes opportunités dans le secteur des énergies renouvelables, notamment en raison des besoins croissants en matière d’alimentation et d’électrification, et parce qu’il s’agit d’énergies abordables et relativement simples à mettre en œuvre – ce qui les rend parfaitement adaptées aux problématiques du continent.»
L'Afrique du Sud, acteur dominant sur le marché du renouvelable en Afrique
L'Afrique du Sud a dominé le classement en valeur (17,7 milliards USD) et en volume (95 transactions), en tant que pays cible. L’Égypte, en deuxième position, a réalisé 28 transactions pour un montant de 4 milliards d’USD. En deuxième position en valeur, le Maroc a enregistré 18 transactions pour un montant de 6,7 milliards d’USD.
La France en première ligne des investissements internationaux
Entre 2011 et 2020, la France a représenté le principal investisseur étranger dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique en volume avec 30 projets, suivie par le Royaume-Uni, l’Italie, les Etats-Unis et l’Espagne (avec respectivement 25, 23, 23 et 18 transactions). En valeur, elle se place 6ème avec 3,6 milliards USD.
L’année 2017 a vu la France investir dans 8 projets (pour une valeur de 667 millions USD), soit le plus haut niveau de volume de la décennie ; cependant 2020 a été pour elle une année record en valeur, avec 1,1 milliards USD investis pour 5 projets.
Sur la période, les pays les plus ciblés par la France ont été l'Afrique du Sud (7 projets et 1,4 milliards USD), le Maroc (4 projets et 1,08 milliards USD) et l'Égypte (4 projets et 578 millions USD).
Bertrand Andriani, associé et en Energie & Infrastructure et co-responsable du groupe Afrique francophone de Linklaters ajoute :
« Présents en Afrique depuis de nombreuses années, notamment dans les pays francophones, les investisseurs français ont développé des relations privilégiées et de long terme avec les acteurs du continent. Ils bénéficient ainsi d’une grande légitimité, couplée à un savoir-faire reconnu et à une proximité linguistique, qui constituent des atouts indéniables par rapport aux autres investisseurs étrangers. »
Linklaters entretient des liens étroits avec l’Afrique depuis plus de 50 ans Le cabinet a été impliqué dans de nombreuses opérations-clé sur tout le continent, s’appuyant sur une structure unique via ses bureaux à Londres, Lisbonne et Paris qui ciblent plus particulièrement les pays d’Afrique anglophone, lusophone et francophone respectivement, et également grâce à son alliance avec le cabinet Webber Wentzel en Afrique du Sud. Au fil des années, Linklaters est intervenu en Afrique dans un large éventail de secteurs : l'énergie, les ressources naturelles et les infrastructures, l'agroalimentaire, les télécommunications ou encore les services financiers.
Linklaters Paris a été au cœur de nombreux programmes et projets d'énergie renouvelable sur le continent, parmi lesquels : le programme Scaling Solar au Sénégal (opération nommée « Africa Renewables Deal of the Year » dans le cadre des IJ Global Awards) et au Togo ; la structuration et la mise en place d’une garantie partielle de risque (PRG) pour le projet de construction et d’exploitation d'une centrale solaire de 32 Mp à Djermaya (Tchad) ; le financement par des institutions financières de développement d’un projet de centrale biomasse de 2x23 Mw à Ayebo en Côte d’Ivoire ; ou encore la structuration juridique et le déploiement d’un programme de développement de mini-réseaux solaires en République Démocratique du Congo (RDC).
Par ailleurs, Linklaters a récemment été nommé « cabinet d'avocats d'affaires et de fusions et acquisitions de l'année » pour l'ensemble de l'Afrique lors des Chambers Africa Awards 2021, ainsi que « cabinet d'avocats international de l'année » et « cabinet d'avocats spécialisé dans les marchés de capitaux de l'année » pour l'Afrique, lors des IFLR Sub-Saharian Africa Awards 2020. En outre, le cabinet a obtenu plus de classements Band 1 que tout autre cabinet d'avocats international opérant en Afrique (Chambers Global 2021, classements pour toute l'Afrique). En 2020, le cabinet s'est vu décerner le prix du « cabinet d'avocats de l'année » par PFI et a pris la première place dans tous les classements mondiaux des transactions relatifs aux énergies renouvelables en valeur (IJ Global, Inframation, Bloomberg Clean Energy).
*Données d'IJGlobal